23 rue du Port

Mathilde André – Artiste Peintre

« Le travail de Mathilde André raconte un duel sans fin entre des forces qui emprisonnent et des forces qui libèrent.
D’un côté, les injonctions depuis la petite enfance : « ce n’est pas comme ça qu’il faut faire ». Codes sociaux, codes académiques, codes du langage, codes génétiques, codes, codes, codes. L’artiste se cogne contre un espace dans lequel elle n’a pas de repères, contre un espace qu’elle ne maîtrise pas. Un renvoi sans cesse à sa dyslexie.
De l’autre, le besoin irrépressible de survivre en tant qu’entité créatrice. Que se passe t’il quand on enfreint les règles, quand on sort du cadre? Est-on capable de défier les regards durs, les jugements définitifs, et surtout défier ses propres mécanismes de pensée? Est-il possible seulement de se libérer quand on est à ce point et depuis si longtemps prisonnier des codes et des cases? Si l’on supprime les repères, reste-t-il un espace dans lequel on peut naviguer? L’artiste laisse exprimer la force des émotions, la force de l’instinct. Des couleurs surgissent, des bleus surtout, dans lequel l’artiste navigue, s’affirme, semble trouver une place. Les réalisations révèlent une violence froide, une agressivité maîtrisée, qui ne laisse que peu d’espoir à une libération. Une petite lueur, mince, est pourtant là. L’artiste aime citer Louise Bourgeois: « la couleur est plus forte que le langage ». Peu à peu, les œuvres s’éclairent, se font plus apaisantes et laissent émerger davantage de sérénité. Les couleurs en disent bien plus que les formes. Elles donnent la forme, elles donnent le tempo, elles sont le moment, elles sont le mouvement, elles vibrent. Et en dépit des croyances, elles peuvent toutes s’associer. Mais le résultat est sans appel: les cicatrices restent, les repères graphiques sont omniprésents et rappellent les arts primaires, la répétition des motifs illustre cet attachement à cet espace cartésien que l’artiste cherchait à fuir. L’équilibre est fragile. »

Sylvain Mayer

Email : mathildeandre034@gmail.com
Site : https://mathilde63000.wordpress.com/

FLO M

J’interroge la relation entre l’humain, le végétal et l’animal. Ils cohabitent dans mon univers dans un dialogue étrange et végétal. C’est leur beauté plastique et la force émotionnelle qui en découlent, qui m’intéressent. Les arbres y sont très présents ; je suis émerveillée par leur stabilité et leur fragilité, leur frémissement, leur respiration, symbole même du lien entre terre et ciel.
Je cherche à partager mes contemplations, à revenir à l’essentiel et offrir un instant de liberté animale pour retrouver notre humanité…


Concernant ma technique, le choix d’utiliser le dessin au stylo bille et la gravure s’est imposé en raison de leur pratique où chaque trait se traduit par une recherche intérieure forte puisque irrévocable. Aujourd’hui, où quantité d’images sont stockées numériquement et se retrouvent aussi vites effacées qu’elles ont été créées, j’y trouve un refuge pour créer dans un autre temps dégagé de toute urgence et proche de la douceur végétale.
Je rajoute parfois des plantes qui fertilisent mes créations et qui rappellent le moment de la collecte et d’une promenade.
Ainsi, le mot «Germination» est arrivé naturellement dans ma démarche puisque mon dessin pousse et grandit comme une plante et avec les plantes !

Hasard ou pas, ma signature : « Flo-M » est l’homonyme du Phloème qui est un des tissus conducteur de la sève.

https://floplasticienne.wixsite.com/flom
https://www.facebook.com/FloM.Artiste/

https://www.instagram.com/flo.m_stylo_gravure/

Laura Fritisse

Artiste autodidacte, Laura Fritisse crée des univers extrêmement colorés. Se consacrant d’abord timidement à de petits formats, elle tente un jour le grand saut dans l’espace vertigineux du grand format. Une révélation et une libération : ses émotions jaillissent, les couleurs communiquent entre elles, la vie s’éclaire. Laura Fritisse met en avant les thèmes de la femme, de l’amour et de la joie. C’est la première fois que ses œuvres sont exposées dans une galerie.

Séverine

La colonne vertébrale du travail de Séverine est l’altérité, « la reconnaissance de l’autre dans sa différence ». Différence sociale, ethnique, religieuse, charnelle… Juxtaposition des techniques, des couleurs, des références. Entrecroisement des paysages, des corps, des regards, des émotions. Harmonie en mouvement. Car l’humanité ne peut se construire que dans l’altération, et son acceptation !

Pascal

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